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Mobile Africa: Human Trafficking and the Digital Divide

What happens at the nexus of the digital divide and human trafficking? This book examines the impact of the introduction of new digital information and communication technology (ICT) – as well as lack of access to digital connectivity – on human trafficking. The different studies presented in the chapters show the realities for people moving along the Central Mediterranean route from the Horn of Africa through Libya to Europe. The authors warn against an over-optimistic view of innovation as a solution and highlight the relationship between technology and the crimes committed against vulnerable people in search of protection.

In this volume, the third in a four-part series ‘Connected and Mobile: Migration and Human Trafficking in Africa’, relevant new theories are proposed as tools to understand the dynamics that appear in mobile Africa. Most importantly, the editors identify critical ethical issues in relation to both technology and human trafficking and the nexus between them, helping explore the dimensions of new responsibilities that need to be defined. The chapters in this book represent a collection of well-documented empirical investigations by a young and diverse group of researchers, addressing critical issues in relation to innovation and the perils of our time.

Edited by Mirjam van Reisen, Munyaradzi Mawere, Kinfe Abraha Gebre-Egziabher

Une jeunesse africaine en quête de changement

 
 
"Y’en a marre de rester les bras croisés." Le 16 janvier 2011, Dakar est plongée dans le noir. Cette nouvelle panne d’électricité sera la goutte de trop, l’étincelle qui fera bouger Thiat et Kilifeu, deux jeunes rappeurs, et leur ami journaliste, Cheikh Fadel Barro. Ce soir-là germe l’idée de créer un mouvement citoyen. Deux jours plus tard, Y’en a marre (YAM) est officiellement lancé. La capitale sénégalaise accueille alors le Forum social mondial, une formidable tribune pour dénoncer l’injustice sociale et la corruption, prôner une nouvelle culture politique…
Le discours passe rapidement les frontières, touche d’autres jeunes du continent tout aussi révoltés par un contexte sociopolitique bloqué ; des initiatives similaires voient le jour. Voici venu le temps des "nouveaux contestataires". L’art et la musique font partie de leur arsenal de mobilisation, les réseaux sociaux et Internet permettent de propager rapidement les messages, de mettre en place tout un dispositif de "subversion" redoutable.
Ce livre dresse le portrait de quatre mouvements : Y’en a marre (Sénégal), Le Balai citoyen (Burkina Faso), Filimbi et LUCHA (RD Congo). Quel est le contexte qui les a vus éclore ? S’inscrivent-ils dans une trajectoire d’engagement plus ancienne ? En quoi s’inspirent-ils de certaines figures historiques comme Lumumba, Sankara ou encore Amílcar Cabral et Mandela ? Quels rapports ces éveilleurs de consciences entretiennent-ils avec la classe politique ? Quelles sont les valeurs et la vision qui les animent ? Qu’en est-il des modes d’organisation et de leur financement ? Les auteurs s’efforcent de répondre à toutes ces questions tout en nous faisant découvrir une jeunesse indignée, en colère, mais debout, prête à s’engager pour une société plus juste, plus démocratique…
 
 

En quoi les ressources africaines participent à la militarisation du territoire: le cas Africom

 

Mémoire en Presse et information à l'IHECS - juillet 2014

Le 6 juin 2007, George W. Bush annonce la création d'un commandement armé unifié pour l'Afrique; l'Africom. Aujourd'hui ce commandement est implanté sur la quasi-totalité du continent africain. Mais quel est l'objectif réel de ce commandement, des ports logistiques et des bases de drones qui le composent? Avoir la mainmise sur les ressources naturelles, principalement énergétiques du continent africain. L'Africom a été mis en place pour sécuriser les intérêts étasuniens en Afrique. Cela passe par la protection des ressources africaines contre la menace "terroriste", mais aussi contre la concurrence chinoise.

 

Monitoring de la stabilité régionale dans le bassin sahélien et en Afrique de l'Ouest - janvier à mars 2015

 

 

Ce monitoring trimestriel, publié par le GRIP depuis 2011, est réalisé dans le cadre d’un projet intitulé « Contribution à l’amélioration de la sécurité humaine, à la prévention des conflits et au renforcement de l’état de droit en Afrique sub-saharienne » financé par le ministère des Affaires étrangères du Grand-Duché du Luxembourg.

Il a pour but de suivre la situation sécuritaire en Afrique de l’Ouest avec un accent plus particulier sur le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger et le Sénégal. Il se penche sur les questions de sécurité interne au sens large, les tensions régionales, la criminalité et les trafics transfrontaliers.